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Livre cité par et résumé par Corinne à l'occasion de Noël 2006.
Ce roman, Les amis d'Emma de Claudia Schreiber, m'a touchée en plein coeur et m'a fait du bien. Je vais essayer de vous donner l'envie d' y goûter mais je crains de manquer de mots !
D'un côté, Emma, sa ferme, son désordre, ses cochons, ses dettes, sa vieille mobylette, sa vie saine, son enfance à la dure, élevée par un grand-père selon le principe : "Travailler pour mériter sa nourriture". Emma a besoin d'argent, Emma a besoin d'un homme.
Emma respecte la vie, les cycles de la vie. Elle entretient avec ses cochons des rapports particuliers, ils mènent une vie heureuse, une vie de cochons ! Emma leur parle, les cajole même, car sa vieille truie a su la garder au chaud de sa couenne les jours de pleurs ! Mais le destin d'un cochon est d' être tué pour être mangé ; c'est la vie ! Les cochons d'Emma s'abandonnent, ils n' ont pas peur de la mort.
De l'autre côté, Max, le bûcheur, le méticuleux, qui ne sait pas "goûter le temps". Lui est comptable dans le garage de son ami d' enfance Hans. Extrait: « Ses livres étaient rangés avec soin. Ceux qu'il lisait, il les empruntait. Il ne touchait pas à ses exemplaires personnels. Il les gardait pour le cas où la bibliothèque fermerait. L'idée qu'il puisse ne plus y avoir de livres qu'il ne connût pas l'effrayait. Tout ce qui risquait de toucher à sa fin lui faisait peur. Et cela ne concernait pas que les livres. Presque tout dans cette vie, sur terre, touchait à sa fin. »
Ces deux-là vont se rencontrer pour une histoire d'amour extrême.
Extrait (entre Emma et Max) :
« Tu as déjà eu un animal domestique?"
"Non, jamais, répondit-il (). Ma mère avait peur que je m' y habitue, que je me mette à l'aimer, et que quand il..." Il fut pris de peur... mourrait, partirait, finit Emma en son for intérieur. Pourquoi n'arrivons nous pas à en parler ? Pourquoi ne dit-il pas "mourir" ?" Ah si ! Quelque chose lui était revenu. J'ai eu un animal domestique. "()
"C'était un ver solitaire ! Il est sorti de mon ventre. C'est moi qui lui ai donné le jour, aux toilettes. J'avais cinq ans". Là il fut obligé de rire. " Tu as mis au monde un ver solitaire? ».
Entre rires et larmes, tendresse et drôlerie, violence, amour, une galerie de personnages comme le grand-père, le gendarme et sa mère... Le tout avec une écriture toute simple.
Ouvrez ce petit roman, c'est le conseil d'une amie d'Emma.
Mots-clés : citéroman, résuméroman, tout sacrifier au nom de l'amour
Ce roman, Les amis d'Emma de Claudia Schreiber, m'a touchée en plein coeur et m'a fait du bien. Je vais essayer de vous donner l'envie d' y goûter mais je crains de manquer de mots !
D'un côté, Emma, sa ferme, son désordre, ses cochons, ses dettes, sa vieille mobylette, sa vie saine, son enfance à la dure, élevée par un grand-père selon le principe : "Travailler pour mériter sa nourriture". Emma a besoin d'argent, Emma a besoin d'un homme.
Emma respecte la vie, les cycles de la vie. Elle entretient avec ses cochons des rapports particuliers, ils mènent une vie heureuse, une vie de cochons ! Emma leur parle, les cajole même, car sa vieille truie a su la garder au chaud de sa couenne les jours de pleurs ! Mais le destin d'un cochon est d' être tué pour être mangé ; c'est la vie ! Les cochons d'Emma s'abandonnent, ils n' ont pas peur de la mort.
De l'autre côté, Max, le bûcheur, le méticuleux, qui ne sait pas "goûter le temps". Lui est comptable dans le garage de son ami d' enfance Hans. Extrait: « Ses livres étaient rangés avec soin. Ceux qu'il lisait, il les empruntait. Il ne touchait pas à ses exemplaires personnels. Il les gardait pour le cas où la bibliothèque fermerait. L'idée qu'il puisse ne plus y avoir de livres qu'il ne connût pas l'effrayait. Tout ce qui risquait de toucher à sa fin lui faisait peur. Et cela ne concernait pas que les livres. Presque tout dans cette vie, sur terre, touchait à sa fin. »
Ces deux-là vont se rencontrer pour une histoire d'amour extrême.
Extrait (entre Emma et Max) :
« Tu as déjà eu un animal domestique?"
"Non, jamais, répondit-il (). Ma mère avait peur que je m' y habitue, que je me mette à l'aimer, et que quand il..." Il fut pris de peur... mourrait, partirait, finit Emma en son for intérieur. Pourquoi n'arrivons nous pas à en parler ? Pourquoi ne dit-il pas "mourir" ?" Ah si ! Quelque chose lui était revenu. J'ai eu un animal domestique. "()
"C'était un ver solitaire ! Il est sorti de mon ventre. C'est moi qui lui ai donné le jour, aux toilettes. J'avais cinq ans". Là il fut obligé de rire. " Tu as mis au monde un ver solitaire? ».
Entre rires et larmes, tendresse et drôlerie, violence, amour, une galerie de personnages comme le grand-père, le gendarme et sa mère... Le tout avec une écriture toute simple.
Ouvrez ce petit roman, c'est le conseil d'une amie d'Emma.
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