Hiver 1345. L’écuyer Bertrand Brachet de Born fait un rêve incroyable. Il rencontre en imaginaire une femme sublime nommée Isabeau de Guérande dont il tombe éperdument amoureux. C’est trop beau pour n’être qu’un songe. Aussi se lance-t-il dans une quête éperdue, retrouver cette femme dont il ignore si elle existe réellement. La retrouver par ses armoiries dont il ignore s’ils appartiennent réellement à quelqu’un.
Mais voilà, rapidement, son maître, le baron Fulbert Pons de Beynac est interpelé. On vient l’arrêter pour un crime qu’il n’a même pas commis ! Le chevalier Gilles de Sainte Croix est mort et c’est lui que l’on accuse ignominieusement de cet assassinat des plus lâches ! Heureusement, le baron le couvre. Pour un temps du moins.
Tant mieux, il n’a plus qu’un objectif en tête, retrouver sa belle inconnue. Et pour cela, il remuera ciel et terre. Il s’enquiérera de ce que sait son maître puis ira parler au redoutable Baron de Castelnaud, puis à d’autres. Une enquête auréolée de mystères car on lui ferme les portes et même les morts semblent avoir un lien avec ce mystère.
En parallèle, Bertrand Brachet de Born est embringué dans l’Histoire trépidante de son époque. Sous les cris du roi Edouard III, les godons anglais tentent de conquérir le royaume de France. Bertrand participera à des batailles cruelles et perdues d’avance : Bergerac, Auberoche… Hélas, les godons sont forts et les cités tombent l’une après l’autre.
En 1346, il suit le chevalier Foulques de Montfort en quête d’un trésor monstrueux qui serait perdu sur l’île de Chypre ! Une quête dangereuse qui l’embarque à bord du Santa Rosa.
L’auteur signe ici un roman mélange d’aventures historiques et d’actions. Histoires d’amour torrides, actes de bravoure chevaleresques, coups de bourrasques en pleine mer… Les évènements s’enchaînent dans un roman qui alterne entre la quête du héros, des évènements multiples qui s’enchevêtrent et une peinture détaillée et minutieuse de l’histoire.
Les personnages sont réalistes, les évènements bien détaillés, l’auteur entremêle son écriture d’un vieux français qui rend l’ensemble crédible. Au final, c’est un roman bien sympathique mais pas exempt de critiques non plus.
* Le roman débute par une scène mettant en avant un loup dont on se demande un peu beaucoup quel est l’intérêt.
* L’intrigue captive suffisamment bien mais elle n’est pas trépidante. Elle manque parfois un peu de souffle.
* L’écriture nous perd. Pas facile de toujours garder le fil entre les explications historiques et les évènements qui surviennent parfois un peu comme un cheveu sur la soupe.
Mais c’est une lecture agréable. J’irai sans doute lire le tome 2.