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Paula FOX: Pauvres Georges ! (Poor Georges)
Georges est un homme vivant dans l'Amérique des années 1960. C'est un monde qui lui échappe totalement, une culture à laquelle il est extérieure tant elle paraît futile. Et à la vérité, le monde l'environnant est très médiocre. Il s'agit de la middle-class, des gens à l'ambition très faible et dissimulant, fort mal d'ailleurs, leur médiocrité sous un voile de vertus que défend un modèle idéologique, auxquels ils croient, sans aucun apport. Georges vit là et le monde ne lui convient pas. Il sera très vite abandonné par sa femme et sa profession même lui semble inintéressante. Ce qu'il a autour de lui, c'est un environnement de tracas quotidiens, de soucis purement matériels, un monde sans rêve, une absence totale d'enthousiasme, bref une désillusion perpétuelle. Cet environnement, c'est celui que Paula Fox connut dans sa propre existence. Elle livre une vision pessimiste mais réaliste, l'écriture de tels romans devenant à la fois le moyen pour elle de s'en sortir et un remerciement fait à la littérature. Et puis, un jour, le hasard crée une rencontre avec Ernest, un jeune esprit perdu comme il y en a tant d'autres. Georges tente de lier une histoire d'amitié. Lui aussi se crée un monde qu'il veut intéressant. Ernest sera son élève et sa nouvelle mission, le nouveau sens de sa vie, sera de sauver Ernest. Mais le jeune homme est médiocre, comme sont médiocres tous ceux qui entourent Georges. Et bientôt, c'est une profonde désillusion qui apparaît, une désillusion qui conduit à une déchéance inéluctable.
Mots-clés : Biographie d'un personnage imaginaire, déchéance, citéroman, résuméroman, Etatsunis, lecture profonde, lecture initiée, action compréhensible par la seule analyse psychologique
Georges est un homme vivant dans l'Amérique des années 1960. C'est un monde qui lui échappe totalement, une culture à laquelle il est extérieure tant elle paraît futile. Et à la vérité, le monde l'environnant est très médiocre. Il s'agit de la middle-class, des gens à l'ambition très faible et dissimulant, fort mal d'ailleurs, leur médiocrité sous un voile de vertus que défend un modèle idéologique, auxquels ils croient, sans aucun apport. Georges vit là et le monde ne lui convient pas. Il sera très vite abandonné par sa femme et sa profession même lui semble inintéressante. Ce qu'il a autour de lui, c'est un environnement de tracas quotidiens, de soucis purement matériels, un monde sans rêve, une absence totale d'enthousiasme, bref une désillusion perpétuelle. Cet environnement, c'est celui que Paula Fox connut dans sa propre existence. Elle livre une vision pessimiste mais réaliste, l'écriture de tels romans devenant à la fois le moyen pour elle de s'en sortir et un remerciement fait à la littérature. Et puis, un jour, le hasard crée une rencontre avec Ernest, un jeune esprit perdu comme il y en a tant d'autres. Georges tente de lier une histoire d'amitié. Lui aussi se crée un monde qu'il veut intéressant. Ernest sera son élève et sa nouvelle mission, le nouveau sens de sa vie, sera de sauver Ernest. Mais le jeune homme est médiocre, comme sont médiocres tous ceux qui entourent Georges. Et bientôt, c'est une profonde désillusion qui apparaît, une désillusion qui conduit à une déchéance inéluctable.
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