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Paul AUSTER : Leviathan (Leviathan)
Appréciation de Kepherton
Benjamin Sachs et Peter Aaron se rencontrent dans un bar. Ils avaient à réaliser une séance de lecture qui a échoué à cause de la pluie. Seuls, ils se mettent alors à discuter et se trouvent des points communs : ils sont écrivains, atypiques. Immédiatement, une amitié solide se crée entre les deux hommes. Léviathan, c'est le roman autobiographique d'Aaron dans lequel il se livre et décrit l'histoire de son amitié avec Sachs. Mais Sachs est réellement un personnage extraordinaire. Il forme un couple étrange avec Fanny. Lequel des deux ment et lequel dit la vérité ?
En tout cas, l'un comme l'autre ont une interprétation étrange des faits, mais le couple perdure. Il perdure jusqu'à un certain point et quand Sachs rencontre Maria Turner, une artiste atypique et d'un fort caractère, il se laisse séduire et entreprend de la conquérir. Sous les yeux incrédules de son ami Peter, Sachs ne cesse d'évoluer. Pourquoi va-t-il chercher un autre amour ? Et puis, un jour, la vie de Sachs se métamorphose littéralement. L'écrivain manque de se tuer par une chute. Désir infantile, pulsion sexuelle ou pulsion de mort ? Tandis que tout le monde l'encourage à oublier l'incident, lui ne cesse de réfléchir et de se transformer. Dynamique, optimiste, courageux, il devient un être fuyant, oublieux. Disparaissant dans la nature, il réapparaît telle une épave humaine.
Et petit à petit, le récit de Peter Aaron est celui de la déchéance d'un homme brillant. Son obsession de la statue de la liberté, sa relation avec les gens, le soudain désir de la mort... C'est tout cela qui l'entraînera vers des missions totalement épouvantables et le conduiront même jusqu'à la voie du terrorisme. L'histoire de Benjamin Sachs est aussi, quelque part, celle de la déchéance du rêve américain. Ce roman noir est exrèmement intense.
C'est un livre de poche de 316 pages qui se lit bien. Passionant, extrèmement angoissant. Le lecteur est pareil à Peter Aaron, un observateur impuissant de la déchéance soudaine et irréversible d'un homme brillant. Un des meilleurs Paul Auster.
Mots-clés : Biographie d'un personnage imaginaire, déchéance, citéroman, résuméroman, lecture simple, lecture initiée, action compréhensible par la seule analyse psychologique, Etatsunis, être fou
Appréciation de Kepherton
Benjamin Sachs et Peter Aaron se rencontrent dans un bar. Ils avaient à réaliser une séance de lecture qui a échoué à cause de la pluie. Seuls, ils se mettent alors à discuter et se trouvent des points communs : ils sont écrivains, atypiques. Immédiatement, une amitié solide se crée entre les deux hommes. Léviathan, c'est le roman autobiographique d'Aaron dans lequel il se livre et décrit l'histoire de son amitié avec Sachs. Mais Sachs est réellement un personnage extraordinaire. Il forme un couple étrange avec Fanny. Lequel des deux ment et lequel dit la vérité ?
En tout cas, l'un comme l'autre ont une interprétation étrange des faits, mais le couple perdure. Il perdure jusqu'à un certain point et quand Sachs rencontre Maria Turner, une artiste atypique et d'un fort caractère, il se laisse séduire et entreprend de la conquérir. Sous les yeux incrédules de son ami Peter, Sachs ne cesse d'évoluer. Pourquoi va-t-il chercher un autre amour ? Et puis, un jour, la vie de Sachs se métamorphose littéralement. L'écrivain manque de se tuer par une chute. Désir infantile, pulsion sexuelle ou pulsion de mort ? Tandis que tout le monde l'encourage à oublier l'incident, lui ne cesse de réfléchir et de se transformer. Dynamique, optimiste, courageux, il devient un être fuyant, oublieux. Disparaissant dans la nature, il réapparaît telle une épave humaine.
Et petit à petit, le récit de Peter Aaron est celui de la déchéance d'un homme brillant. Son obsession de la statue de la liberté, sa relation avec les gens, le soudain désir de la mort... C'est tout cela qui l'entraînera vers des missions totalement épouvantables et le conduiront même jusqu'à la voie du terrorisme. L'histoire de Benjamin Sachs est aussi, quelque part, celle de la déchéance du rêve américain. Ce roman noir est exrèmement intense.
C'est un livre de poche de 316 pages qui se lit bien. Passionant, extrèmement angoissant. Le lecteur est pareil à Peter Aaron, un observateur impuissant de la déchéance soudaine et irréversible d'un homme brillant. Un des meilleurs Paul Auster.
Mots-clés : Biographie d'un personnage imaginaire, déchéance, citéroman, résuméroman, lecture simple, lecture initiée, action compréhensible par la seule analyse psychologique, Etatsunis, être fou
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